Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

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Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Syrie: Maher al-Assad, frère du président et visage de la répression

Publié par The Algerian Speaker sur 16 Juin 2011, 15:25pm

Catégories : #BOULITIK

Maher al-Assad, frère cadet du président Bachar al-Assad, est perçu comme le symbole de la sanglante répression de la révolte en Syrie, au moment où le régime se bat pour sa survie.
Personnage clé du clan Assad, qui a régné sans partage sur la Syrie pendant quatre décennies, ce lieutenant-colonel de 43 ans est à la tête de la Garde Républicaine et de la quatrième division de l'armée, en charge de la sécurité de Damas.
Sa réputation de militaire impitoyable s'est affirmée encore plus depuis le 15 mars, avec le déclenchement d'une contestation anti-régime inédite réprimée au prix de centaines de morts.
Même le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré dans une interview télévisée que Maher al-Assad "traite (les gens) avec sauvagerie".
"A en croire les informations récoltées sur le terrain, Maher al-Assad est omniprésent et le chef d'orchestre de la répression", affirme un analyste basé à Damas sous le couvert de l'anonymat. "Je crois que cela montre que la 'famille régnante' se bat pour sa survie et est capable de détruire la société syrienne pour parvenir à ses fins", dit-il à l'AFP. "Maher est le symbole le plus palpable de ce combat".
Maher al-Assad, qui a fait ses études en ingénierie mécanique à Damas et est marié à Manal Jedaan, une Syrienne, fait l'objet de sanctions américaines, européennes et canadiennes depuis le mois dernier, après avoir été présenté comme "le principal maître d'oeuvre de la répression".
Le père de Bachar et Maher, l'ex-président défunt Hafez al-Assad, avait également partagé le pouvoir avec son frère cadet, Rifaat.
C'est sur les ordres de Hafez al-Assad que les "brigades de la défense", un bataillon indépendant de l'armée dirigé par Rifaat al-Assad, avaient perpétré un massacre à Hama en 1982 après un soulèvement des Frères musulmans, faisant des dizaines de milliers de morts selon des chiffres non officiels. Rifaat al-Assad a depuis été forcé à l'exil et vit actuellement à Londres.
Si Maher al-Assad oeuvre plutôt dans les coulisses, il apparaît comme le visage de la brutalité du régime qui mate la contestation ville après ville. "Bachar est le leader, le visage public. Maher est celui qui fait les sales besognes", résume Joshua Landis, expert de la Syrie et professeur à l'Université d'Oklahoma aux Etats-Unis.
"Aujourd'hui, il est très influent, d'autant plus que le régime se maintient grâce à l'action militaire", dit-il. "C'est Maher qui contrôle la situation". C'est même lui qui aurait convaincu son frère de faire avorter le "Printemps de Damas", l'ouverture politique qui a marqué les premiers mois de l''arrivée au pouvoir de Bachar al-Assad en 2000.
Il reste toutefois difficile d'établir si cette réputation correspond à la réalité ou s'il s'agit de l'image que veut propager le régime pour préserver celle du chef de l'Etat, présenté comme un "réformateur".
"Hafez al-Assad s'était rendu compte que la loyauté personnelle est au coeur de la stabilité", dit M. Landis. "Le régime syrien est à plusieurs égards une affaire de famille et c'est sur cette base que les tâches sont réparties".
Des milliers de réfugiés Syriens du sud et du nord ont fui vers la Turquie et le Liban voisins, où ils racontent les "exactions" des hommes de main de Maher al-Assad.
Mais pour les experts, il n'y a pas de preuve sur l'omniprésence de Maher al-Assad, notamment en raison de l'interdiction faite aux médias étrangers de couvrir en toute liberté la situation en Syrie.
"En principe, les troupes dirigées par Maher sont en charge de protéger le régime dans la capitale et ses environs", selon l'analyste basé à Damas. "Ceci est d'autant plus nécessaire actuellement que Damas n'est pas à l'abri et que le palais présidentiel a besoin de ces troupes à portée de main".

AFP
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